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Dix Jours qui Ebranlèrent le Monde

Auteur: John Reed

Editeur: Sociales et Internationales – Paris - 1920

ISBN:

0,00 MAD
TTC

Traduit de l’américain et du russe par Vladimir Pozner – Préface d’Ewa Bérard - 1958

« Ce livre est l’histoire sous pression, telle que je l’ai vue. Il ne prétend être rien d’autre qu’un compte rendu détaillé de la révolution d’Octobre, lorsque les bolcheviks, à la tête des ouvriers et des soldats, se sont emparés du pouvoir en Russie et l’ont placé entre les mains des soviets. » Ainsi commence Dix jours qui ébranlèrent le monde, paru en 1920, récit inégalé de la révolution d’Octobre. Le livre de John Reed est aussi l'œuvre d'un journaliste engagé, présent à Petrograd dès la fin de l'été 1917. La dimension du reportage offre un cadre favorable à l'adaptateur, qui cherche à transposer dans la fiction les événements et les situations décrits. Mais il ne s'agit pas de n'importe quel reportage : la force particulière de John Reed est de nous entraîner au cœur d'événements qui ont compté comme les plus importants du siècle, qui ont été la référence et l'horizon des peuples en lutte pour leur libération. Ce n'est pas son seul statut d'acteur-témoin qui rend son livre inoubliable: John Reed écrit en poète. Avec son épouse, Louise Bryant, écrivaine et féministe, il arrive à Petrograd en septembre 1917 et assiste à la révolution d’Octobre. Au premier rang. Dans Dix jours…, il écrit : « Ce n’est pas un compromis avec les classes possédantes ou avec des politiciens, ni un effort de conciliation avec l’ancien appareil d’État qui a porté les bolcheviks au pouvoir. Ils ne l’ont pas conquis davantage par la violence organisée d’une petite clique. Si, dans toute la Russie, les masses n’avaient pas été prêtes à s’insurger, l’insurrection aurait échoué. Le succès des bolcheviks n’a qu’une seule explication : ils ont réalisé les vastes et simples aspirations des plus larges couches du peuple qu’ils appelèrent à démanteler et à détruire le monde ancien pour entreprendre ensuite, tous ensemble, dans la fumée des ruines écroulées, l’édification de la charpente d’un monde nouveau. » Dans la préface à l’édition américaine, Lénine déclare « J’ai lu avec un immense intérêt et la même attention jusqu’au bout le livre de John Reed : Dix jours qui ébranlèrent le monde. Je le recommande du fond du cœur aux ouvriers de tous les pays. Je voudrais que cet ouvrage fût répandu à des millions d’exemplaire et traduit dans toutes les langues, car il donne un tableau exact et extraordinairement vivant d’événements qui ont une si grande importance pour l’intelligence de ce qu’est la révolution prolétarienne, de ce qu’est la dictature du prolétariat. ». Au cours des années vingt, les Dix jours sont constamment réédités dans le monde entier, cités par les historiens, utilisés à fond par les écrivains. Entre 1923 et 1930, le livre connaît douze éditions en Union soviétique, huit aux États-Unis et au Canada.

Pour en savoir plus: https://www.franceculture.fr/emissions/fictions-le-feuilleton

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John Reed :

« Je ne gâcherai pas mes jours à tenter de prolonger ma vie. Je veux

John « Jack » Silas Reed, né à Portland le 22 Octobre 1887 et mort à Moscou le 19 Octobre 1920, journaliste et militant communiste américain, connu surtout pour son ouvrage sur « Dix Jours qui ébranlèrent le Monde ». Brillant orateur, plume alerte et aiguisée, enthousiaste et prêt à pourfendre l’injustice partout où il la rencontre, il est auréolé de succès et ses articles lui sont achetés à prix d’or. Fréquentant les milieux intellectuels et artistiques new-yorkais à parti de 1911, John Reed publie quelques articles et des poèmes avant d'écrire, à partir de 1913, pour la revue socialiste ‘The Masses’. Cette année-là, il découvre la dureté des rapports sociaux aux États-Unis en couvrant la grève des ouvriers de Paterson, dans le New-Jersey. Pour avoir pris parti en faveur des grévistes et des militants syndicaux des Industrial Workers of the World (IWW, il est emprisonné pendant quatre jours, expérience qui contribue notablement à son évolution politique. Quelques mois plus tard, il se rend au Mexique auprès des troupes de Pancho Villa et en tire un récit qui fera date : « le Mexique en Révolte ». Il donne de la Révolution au sud du Rio Grande un récit lyrique, presque poétique, des luttes obstinées pour la terre et la justice sociale. Après le déclenchement de la Première Guerre Mondiale, John Reed se rend plusieurs fois en Europe. Horrifié par la guerre, ses horreurs et son absurdité, John Reed s'oppose de toutes ses forces au courant chauvin qui va pousser les États-Unis dans le conflit au printemps 1917. John Reed et Louise Bryant arrivent à Petrograd en septembre 1917, six mois après le début de la révolution Russe. Ils sont les témoins enthousiastes de la révolution d’Octobre. Reed rassemble ses observations sur la révolution bolchévique dans son ouvrage « Dix jours qui ébranlèrent le Monde ». Rentré aux États-Unis au printemps 1918, John Reed y défend avec vigueur le nouveau régime soviétique. Après avoir contribué à la naissance du Communist Labor Party, il retourne en Russie fin 1919, dans l'espoir de convaincre l'International Communiste de reconnaître son organisation comme sa section américaine, au détriment de l'autre groupement communiste des États-Unis, le Parti communiste d'Amérique. En mars 1920, alors qu'il tente de retourner clandestinement en Amérique, il est arrêté et emprisonné en Finlande, dont le régime est alors violemment anticommuniste. Peu après son retour à Moscou, John Reed attrape le typhus, qui l'emporte à l'âge de 33 ans. Les autorités soviétiques organisent des funérailles officielles et il est enterré sur la place rouge, dans la nécropole du mur de Kremlin, comme les révolutionnaires de 1917 dont il avait décrit le combat. En 1981, Warren Beatty en fera un héros romantique, par la grâce d’un film tout pétillant d’Oscars : Reds.

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