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Trente-deux ans à travers l'Islam (1832-1864)-Tome2

Auteur: LEON ROCHES

Editeur: Firmin-Didot en 1884 Bibliothèque Numérique Mondiale

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Publié à Paris - Editeur Firmin-Didot en 1884 Bibliothèque Numérique Mondiale

Les deux tomes de l’ouvrage de Léon ROCHES constituent les Mémoires de la carrière du diplomate et du soldat, dans lequel L. Roches aborde sa carrière en Afrique du Nord et dans d'autres régions du Moyen-Orient, y compris son séjour à La Mecque.

L'ouvrage repose sur son journal et sa correspondance avec « son ami et son frère M.M de L. c’est grâce à ces lettres, conservées religieusement par sa famille, que j’ai pu raconter mes premières aventures avec un accent de vérité... ».

Commençant par son arrivée en Algérie française en 1832, l'auteur raconte ensuite ses missions diplomatiques et militaires en Algérie, au Maroc, en Tunisie, en Égypte et en Arabie.

Un récit des négociations épineuses entre le Maroc et la France est également inclus. En 1841, Roches voyagea à Médine et à La Mecque avec des connaissances qu'il fit au Caire, contribuant aux dépenses liées au transport à l'achat de nourriture.

Malgré son laisser-passer accordé par les autorités religieuses. Ces Mémoires, document important dans l'histoire du colonialisme français en Afrique du Nord, apporte un éclairage significatif sur les dirigeants algériens, particulièrement 'Abd al-Qadir. Avant-Propos du livre : Dès ma sortie du collège, j'ai pris l'habitude de noter chaque soir, sur un agenda, ce que j'ai fait et observé durant la journée. Ces notes très succinctes et incompréhensibles pour d’autres que pour moi, quand elles ont trait aux personnes, représenteraient, si elles étaient livrées à l’impression, de nombreux volumes. C'est dans ce journal régulièrement tenu, pendant plus de cinquante années consécutives malgré les péripéties d'une vie singulièrement agitée, que j'ai trouvé les jalons qui m'ont servi à reconstruire mon passé. Appelé ainsi à narrer les événements de la glorieuse épopée de l'Algérie, je retrouvai un peu de cette verve qui animait autrefois mes récits. On croirait en effet à un roman fait à plaisir, en lisant la relation de mon séjour auprès de l'émir Abd-el-Kader, de mon voyage à la Mecque, de mon arrivée à Rome et de mon retour en Algérie. Ma personnalité est trop humble, sans doute, pour que j'aie l'orgueil de croire que le public prenne grand intérêt aux détails de ma vie privée. Ces détails, toutefois, ne sont pas inutiles, car tous ils initient mes Lecteurs au caractère et aux mœurs intimes de la société musulmane, arcane dans lequel peu d'européens ont pu pénétrer.

(…) Aussi ne résisterai-je pas au désir de citer ici les paroles que m’adressait une femme éminemment chrétienne, après avoir écouté la lecture de mon odyssée : « Vous mériteriez les plus terribles châtiments célestes, me dit-elle alors, si, après les signes éclatants de la protection dont vous écartiez de ses voies ».

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LEON ROCHES

Léon Roches est né le 27 septembre 1809 à Grenoble et mort le 26 Juin 1901 à Mougon dans le Département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine, diplomate, ambassadeur 1834 traducteur de l’armée Française. Après son baccalauréat en 1828 et une tentative d'étude du Droit, il rejoint son père en Juillet 1832, qui était attaché à l'intendance militaire à Alger. Sans le savoir il entre dans la période romantique et orientale de sa vie (Juillet 1832 - Novembre 1839). Tombé amoureux de Khadidja, petite-fille du dernier ministre de la marine du Dey, il apprend l'arabe et devient en 1834 traducteur de l’armée Française en Algérie. Il fut secrétaire fidèle et personnel d'Abdel Kader de 1836 jusqu'à 1840, date à laquelle la trêve a pris fin. En 1845, sous les recommandations de Bugeaud, Roches rejoignit le ministère des affaires étrangères en tant qu'interprète. En 1846, il devient secrétaire de la légation française à Tanger, au Maroc. Le 6 novembre 1942, Léon Roches est au Caire où il fréquente la bonne société tel le général de Selves (Soliman Pacha) qui organise l'armée égyptienne, Clot-Bey qui a fondé l'Ecole de médecine et le comte Emmanuel de Quinsonas alias Hassan Effendi, avec qui il se lie d'amitié. Il entame un voyage à la Mecque ou il rencontre le 8 janvier 1842 le grand Chérif Sidi-Mohamed Ebnouaoun, où il fut arrêté comme non musulman ayant pénétré sans autorisation dans des terres sacrées réservées aux fidèles. Il fut finalement libéré, puis déporté sur ordre du chérif de La Mecque. Le 6 août 1842, il obtient la légion d’Honneur et en Mai 1844, il est chargé de la direction des Affaires arabes. Mais la nostalgie de l'Islam le tient et, à l'occasion d'un congé en France, il obtient sa nomination au consulat général de Tripoli le 26 mai 1852, qu’il quitte le 21 juin 1855, pour Malte. Le 1 Juillet 1855, il prend les fonctions de Consul général et de chargé d'affaires à Tunis. Le 7 octobre 1863, il est nommé Consul général et chargé d'affaires à Yeddo, capitale du Japon, bien loin de l'Islam.

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